(quasiment un an sans mettre à jour ce site, disons que j’ai fait un effort de sobriété numérique)

Comment résumer 5 ans en moins de vingt pages?

Il y a cinq ans, je découvrais par hasard Simplon et m’engageai dans une grande aventure qui résonnait totalement avec mes valeurs. D’ailleurs, c’est comme ça que j’avais inauguré mon site.
A l’époque, Simplon Occitanie était approximativement constituée de 4 personnes et 1 fabrique. Depuis, énormément de chemin a été parcouru. Il me reste quelques souvenirs très forts de cette époque :

  • Les jours d’onboarding à Montreuil où j’ai pu rencontrer plein de personnes très chouettes qui bouillonnaient d’idées.
  • L’inauguration de la fabrique de Saint-Gaudens avec les élus.
  • Les rencontres avec les structures locales grâce la directrice de la Cyberbase qui m’amenait à plein de réunions. C’est ce qui m’a permis de me constituer un réseau solide et de lancer plein de beaux projets.

Pour le reste, difficile à dire. Il paraît que les débuts à Simplon sont toujours mouvementés, je vous laisse imaginer ce que ça donne avec un bébé et un enfant en bas âge.

Globalement, ce que je retiens de ces cinq années, c’est que j’ai appris des tonnes de choses. Sur le code, la pédagogie mais aussi sur les interactions sociales (je partais de loin). J’ai été référent formateur, référent des formateurs et référent pédago. J’ai aussi pu travailler pour SimplonProd.

Quelques souvenirs en vrac :

  • Mon premier séminaire Simplon où j’ai pu rencontrer mes collègues d’un peu partout, dormir dans une yourte (le plus dur étant de retrouver la bonne yourte au milieu de la nuit) et me paumer dans les bois.
  • On a organisé le premier (et seul à ce jour…) hackathon de Saint-Gaudens. Une game jam pour créer des serious games afin d’aborder des problématiques sociales, en partenariat avec les structures locales.
  • J’ai été jury sur le premier datathon Ubisoft x Simplon et c’était génial!
  • Grâce aux projets pédagogiques, mes apprenants ont conçu une application pour lutter contre les inégalités homme/femme dans le milieu du spectacle en facilitant l’accès à la garde d’enfants. Un autre groupe a créé une version mobile du Guide de l’Urgence Sociale, avec même un petit article dans la presse et des affiches diffusées un peu partout. Sans compter toutes leurs autres réalisations.
  • Tout un tas de belles histoires pour les apprenants que j’ai eu la chance de rencontrer. De l’agricultrice de 56 ans qui se redirige vers le web et trouve du boulot (bravo Odile!) au jeune de 18 ans qui décroche son diplôme et trouve un job dans la foulée (bravo Marco!). Sans compter ceux qui ont fini par travailler pour Simplon (Géna, Jérôme et Philippe) et tous les autres beaux parcours, parfois accidentés mais en allant toujours de l’avant.

Ce sont aussi des années où j’ai pu mettre en avant mes valeurs et découvrir ce qui fait sens pour moi. Un cadre bienveillant où j’ai pu m’épanouir, tenter des trucs et me lancer à fond sur de nouveaux sujets. C’est grâce à Simplon que j’ai pu avoir autant de soutien pour aller vers tout ce qui a trait au Numérique Responsable : monter en compétences, expérimenter, rencontrer des tonnes de gens, travailler avec l’INR, découvrir le collectif GreenIT, être formé sur l’accessibilité. En vrai, la liste est beaucoup plus longue que ça.

J’ai aussi un peu appris à dire “non” et à déléguer, ce n’est pas encore ça mais je progresse. Il va sans dire que certains moments ont été plus difficiles que d’autres. Mais c’est la vie!
Il paraît qu’une année chez Simplon équivaut à 7 années “normales”. Je vais voir comment tourner ça mais j’ai peut-être une chance de pouvoir me mettre à la retraite tout de suite. Ceci dit, ce serait dommage de lâcher l’affaire alors que le monde du numérique est en pleine ébullition et que j’aime bien y mettre mon grain de sel.

De quoi sera faite la suite pour moi?

Je pars très bientôt de Simplon. Vous en saurez plus dans quelques semaines (#teasing) mais je sais déjà que je vais continuer à transmettre ce qui a trait au Numérique Responsable et à monter en compétences. Ce sujet sera plus que jamais au coeur de mes préoccupations.